L’importance d’autoconsommer dès 2024
Régime de compensation ou régime d’autoconsommation ?
En fonction de la date de réception de votre installation photovoltaïque, deux régimes sont d’application. Si votre installation a été mise en service avant le 1er janvier 2024, vous pouvez bénéficier de la compensation jusqu’au 31 décembre 2030. Sinon, vous êtes dans le régime de « l’autoconsommation ».
Je suis dans le régime de la compensation
La compensation (installation réceptionnée avant le 01.01.2024) se calcule annuellement (ou lors de toute modification par rapport à votre raccordement, comme le changement de fournisseur etc.) et permet à un Prosumer de soustraire, sur sa facture, sa production de sa consommation. Cet avantage intervient quel que soit le type de compteur installé. Cependant le tarif Prosumer dépend du compteur installé:
- Compteur analogique = tarif Prosumer capacitaire => autoconsommation moyenne fixée à 37,7%.
- Compteur communicant = tarif Prosumer proportionnel => autoconsommation déterminée selon vos prélèvements. Si vous consommez plus d’1/3, votre tarif Prosumer diminue => Même sous le régime de la compensation, il est intéressant d’autoconsommer, pour autant que vous disposiez d’un compteur communicant.
Je suis dans le régime de l’autoconsommation
Dans ce régime, votre facture n’est plus calculée sur la différence annuelle entre l’énergie que vous produisez et celle que vous consommez. Le tarif de prélèvement diffère désormais du tarif d’injection sur le réseau.
Mais qu’est-ce que l’autoconsommation ?
Lorsque votre maison est équipée de panneaux photovoltaïques, le système génère de l’énergie électrique. Cette énergie peut être soit renvoyée sur le réseau électrique soit consommée par vos appareils domestique. C’est ça l’autoconsommation !
En d’autres mots, autoconsommer sa production signifie qu’on utilise l’énergie générée directement sur le site (instantanément ou en décalé dans le cas des batteries de stockage). Lorsqu’on augmente son autoconsommation on diminue sa dépendance au réseau électrique. Mais attention, on reste généralement dépendant du réseau à cause de la différence de production entre l’été et l’hiver et la variabilité de la production. Le stockage du surplus de production sur une batterie vise surtout à emmagasiner ce qui aura été produit tout au long d’une journée et non pas sur de longues durées.
⚠️ Depuis le 1er janvier 2024, l’installation d’un compteur communicant est obligatoire lors de toute nouvelle installation photovoltaïque. Nous vous recommandons d’introduire votre demande auprès de votre gestionnaire de réseau (RESA/ORES) quelques semaines avant l’installation.
Astuce : lors de l’installation de votre compteur communicant, demandez l’activation du port P1/S1. Grâce à cette communication, vous pourrez piloter des appareils en connaissant la puissance consommée/injectée sur le réseau via des modules externes.
Les différents manières d’autoconsommer
Il existe plusieurs façons pour autoconsommer son énergie produite.
La première est assez simple : allumer ou programmer ses appareils pour qu’ils démarrent de jour (par exemple : machine à laver, lave-vaisselle etc.).
La seconde est dans le même ordre d’idées mais son activation se fait de façon automatique, par l’intermédiaire d’une prise intelligente ou contacteur : une machine à laver avec départ différé, la charge d’un véhicule électrique en mode SolarOnly, une pompe à chaleur équipée de l’option SG Ready, etc…
Enfin la troisième est d’opter pour une batterie de stockage.
Chez Enersol, nous installons des batteries de la marque SolarEdge et BYD car elles présentent toutes les deux les avantages suivants :
- Qualité
- Fiabilité
- Sécurité
- Compatibilité (avec les marques d’onduleurs les plus connus que nous installons, notamment SMA et Fronius)
NB : SolarEdge a développé une batterie propre et nous privilégions celle-ci lors d’installation d’onduleur de marque identique.